Retour sur la publication du livre blanc “Futur du Travail : Engageons-nous pour un impact positif !”

septembre 29, 2020

Futur du Travail : Engageons-nous pour un impact positif !

Jeudi 24 septembre, le groupe de travail de l’AmCham France sur le futur du travail, co-présidé par  Capgemini Invent et ING en France, et en collaboration avec l’ESSEC Business School, a dévoilé son nouveau livre blanc : « Futur du Travail : Engageons-nous pour un impact positif ! »

À l’occasion de la sortie de son livre blanc, l’AmCham a eu le plaisir d’organiser un Webinar afin de présenter les recommandations de son groupe de travail. Cette rencontre digitale, qui a rassemblé près d’une centaine de participants, issus d’une grande diversité de secteurs d’activité, a aussi été l’occasion d’un débat autour du sens que nous souhaitons accorder au travail de demain et de l’impact que nous aimerions qu’il ait sur nos sociétés.

Pour cet échange nous étions ravis de recevoir Emeline Bourgoin, Directrice des Ressources Humaines chez ING France, Claude Fromageot, Directeur Développement Responsable chez Groupe Rocher, Tiphaine Galliez, Innovation & Knowledge Manager chez Great Place to Work®, Isabelle Lamothe, VPs Talents First / People & Organisation chez Capgemini Invent, Laurène Mayer, HR Development Partner chez LabRH, Thierry Sibieude, Professeur Enseignant à l’ESSEC Business School, et Karin Vidic, Directrice Creative Consulting and Design EMEA chez Steelcase.

Nous sommes convaincus que le futur du travail est avant tout lié au sens que nous lui donnerons

Bijan Eghbal, Partner chez DLA Piper et Président de l’AmCham France, a ouvert la discussion en rappelant les questionnements qui ont orienté les réflexions du groupe de travail de l’AmCham. En effet, « si les réflexions sur le « futur du travail » se concentrent habituellement sur la question de savoir comment nous travaillerons demain, avec quels outils, quelles technologies, le groupe de travail de l’AmCham, guidé par les convictions des entreprises représentées, a fait le choix de se demander pour quoi nous travaillerons demain, quel sens nos entreprises voudront donner au travail et à leurs missions ».

La sortie du livre blanc durant la Semaine Européenne du Développement Durable n’est pas un hasard. Karien Van Gennip, CEO chez ING en France, qui a co-présidé les travaux de l’AmCham pour aboutir à ce livre blanc a ainsi mis l’accent lors de sa prise de parole sur le fait que « les entreprises ne sont pas seules à pouvoir faire bouger les lignes pour atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) de l’ONU d’ici 2030 mais elles sont essentielles. […] C’est à nous, en tant que leaders, de nous engager et de pousser nos entreprises à s’engager pour plus d’impact positif ».

Or, « pour une entreprise, établir son rôle économique, social, sociétal et environnemental est complexe, et nécessite souvent une transformation profonde, » a souligné Julien Assouline, Directeur Associé, en charge de l’activité Financial Services chez Capgemini Invent et co-président de ce groupe de travail. Construire le futur du travail est au cœur de cette transformation. Dans cette optique, à travers une approche pragmatique, sous la forme d’une « boîte à outils » à l’attention des managers, et étayées d’exemples concrets et de témoignages inspirants, ce livre blanc présente douze recommandations précises et actionnables pour donner aux entreprises et à leurs équipes les clés de cette transformation.

Définir son impact, puiser dans les compétences et innovation responsable : les clés du futur du travail

Comment donner du sens au travail ? Comment former aux compétences de demain et de quelles manières les mettre au service d’un impact positif pour nos sociétés et la planète ? Enfin, comment rendre les innovations d’aujourd’hui responsables pour construire le monde de demain ?

Aujourd’hui, et nos panélistes l’ont rappelé, définir sa raison d’être, ou plus globalement l’impact et le rôle que l’on veut avoir en tant qu’entreprise est essentiel pour rester compétitif sur le marché. « Les politiques RSE les plus dynamiques sont les proies les plus attrayantes pour les fonds rapaces. Cela suppose d’embarquer toutes les parties prenantes, des collaborateurs, aux membres du Conseil d’administration, » insistait Thierry Sibieude. Au sein du Groupe Rocher, cela a pris des mois de concertation et d’ateliers, pour construire, avec les équipes, la raison d’être de l’entreprise. « Aujourd’hui, c’est une fierté de tous nos collaborateurs », confiait Claude Fromageot. La raison d’être permet donc de redonner de la perspective aux collaborateurs : « dans une société désorientée, l’orient est d’autant plus important », ajoutait-il.

Pour passer de la raison d’être à la « raison d’agir », il faut que les équipes soient en mesure d’appréhender les défis et enjeux qui s’y rattachent, nous a expliqué Laurène Mayer. Cela passe avant tout par le développement de nouvelles compétences, à l’école, dans l’enseignement supérieur, mais aussi dans le cadre de formations continues en entreprise. Mais les compétences peuvent aussi être utilisées en dehors de l’entreprise, au service de la société. C’est ce qu’on appelle le mécénat de compétences. Aujourd’hui, seulement 13% du mécénat d’entreprise est du mécénat de compétences, contre 84% de mécénat financier. Pourtant, 85% des structures à finalité sociale déclarent avoir un ou plusieurs besoins en compétences, nous a expliqué Tiphaine Galliez. Chez Great Place To Work®, par exemple, chaque collaborateur dispose d’une journée par an sur son temps de travail, pour mettre ses compétences au profit d’un projet d’intérêt général à titre gracieux.

Pour trouver les solutions de demain, les entreprises doivent coopérer, « mettre leurs égos de côté » pour mieux avancer ensemble, nous a dit Isabelle Lamothe. A cet égard, au Lab RH, on parle aujourd’hui de ‘coopétition’. C’est d’ailleurs l’essence même du Lab RH, « on pousse les grands comptes à partager leurs pratiques, à travailler en écosystème, de façon bienveillante, pour s’inspirer les uns les autres et avancer ensemble vers un but commun. Fini la logique de compétition. », a expliqué Laurène Mayer.

Pour clôturer la discussion, Karin Vidic et Emeline Bourgoin, nous ont rappelé que pour parvenir à tout cela, l’espace de travail et les méthodes agiles sont essentielles pour engager les collaborateurs, permettre à chacun d’offrir le meilleur de soi-même et transformer les habitudes. « Les entreprises font à la fois partie du problème et de la solution. Pour moi, cela signifie que chaque salarié doit se sentir pleinement responsable de cette solution. L’agilité déployée stratégiquement, l’inclusion et l’autonomie qui en découlent, sont la clé de cette transformation » a conclu Emeline Bourgoin.

« Il faut s’enrichir de toutes les attentes sociétales, environnementales, et s’adapter. Nous avons un avenir absolument passionnant devant nous ! »

– Bijan Eghbal, Président de l’AmCham France

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